C’est un vin d’une grande densité qui aura besoin de temps et s’anoblira avec les années. Les fermentations sont souvent longues sur ce vin où l’on retrouve dans sa jeunesse le fruit et son noyau en ouverture de nez.

Ce sont des sensations tendres comme la mirabelle ou l’abricot, accompagnées d’une minéralité ciselée et d’une grande salinité. La bouche est charnue et crayeuse à la fois. Le fruit y côtoie le sel et le minéral dans sa fin de bouche aux longs amers. Cette empreinte particulière le rattache farouchement à la terre calcaire du Hengst. Mais c’est à l’évolution, après 8 à 10 ans que l’évidence est là. La patine du nez évolue vers l’écorce tendre, le miel de fleur avec des touches crémées et salines à la fois. Il y a une retenue et un maintien dans le port de ce vin, qui s’entoure de lumière, de cristaux de sel, d’odeur pierreuse et de foudres.